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Coublanc

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  • Office de tourisme village coublanc

Le village de Coublanc

Coublanc est le village le plus au sud du département de Saône-et-Loire, et par conséquent de toute la Bourgogne-Franche-Comté : cette situation à proximité des départements du Rhône et de la Loire le met un peu à l'écart et le fait pencher, de fait, vers le Roannais. L'étymologie controversée du nom indique d'ailleurs un autre déchirement : si on la tire de " confluent ", parce que deux petites rivières, l'Aron et le Pontbrenon, alimentées par quelques ruisseaux, se rejoignent à proximité du Pont des Rigoles à sa limite nord et vont bientôt se jeter dans le Botoret, Coublanc entre en réseau ! Mais si on préfère évoquer un " col blanc ", on évoque le passage jadis difficile vers Cours au sud...


  • Coublanc cote cimetiere2

Paysage

Des diverses hauteurs de Coublanc le regard porte d'abord sur un paysage tantôt de bocage, avec de vieilles haies délimitant une marqueterie de pâturages plus que des champs cultivés, tantôt de forêts où, au printemps en fleur, on constate que les douglas n'ont pas encore chassé totalement les cerisiers et les châtaigniers, les chênes et les acacias. Plus loin, il porte jusqu'au point culminant du Rhône, le mont Saint-Rigaud, et à l'opposé jusqu'à Chalmazel et aux monts de la Madeleine, sans oublier au nord la montagne de Dun.


  • Oratoire coublanc p.corteval

L’œuvre des hommes dans un habitat dispersé

De nombreux hameaux constellent le territoire de la commune, chacun comptant quelques vieilles et belles maisons aux murs de granite rouge et aux angles de calcaire jaune venant des carrières proches du Sornin. Ces maisons étaient des fermes mais, bien que les métiers à tisser se soient tus, les " cabines " souvent adjointes aux maisons rappellent que les Coublandis dès le XiXe siècle partageaient leur temps entre agriculture, élevage et tissage. Les plus belles constructions ornent le Bourg : l'ancien presbytère, le bâtiment abritant l'épicerie, mais surtout un grand logis avec tour, naguère " Masoierie ", aujourd'hui " La Réserve ", qui accueille des hôtes. Les principaux monuments sont religieux : des croix nombreuses, une église néo-gothique (1852) aux chapiteaux intéressants et aux vitraux dus à des verriers lyonnais (Lucien Bégule, Joséphine Lamy-Paillet) et une œuvre d'art populaire datant de 1936 : une reproduction fidèle de la grotte de Lourdes de Massabielle, au sommet d'un parc où il fait bon venir se reposer, voire pique-niquer.