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Gibles

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Le village de Gibles

Gibles, qui est la commune la plus étendue du canton, offre un paysage vallonné et des points de vue variés, du lieu-dit " la Rivière " qui est le point le plus bas (350 m d'altitude), au hameau " Tend Cul " qui culmine à 613 m d'altitude. Ses collines étagées sont plantées de feuillus (chênes, hêtres, châtaigniers, foyards) et de résineux dont les douglas qui sont parmi les plus imposants de Bourgogne. Quant aux vallées verdoyantes, où se nichent une vingtaine d'étangs poissonneux, de nombreux moulins furent édifiés à proximité ou au bord d'un ruisseau : le moulin du Palais, des Claies, des Petits Moulins ou celui des Grands Moulins. Celui-ci est le plus ancien d'entre tous, puisqu'il en est fait mention en 1368, possession de Jean Leduc, seigneur de Beaujeu.


Un monument de la Résistance à Gillette.

Le monument de la résistance situé au hameau de Gillette témoigne des affrontements qui se sont déroulés dans la région pendant la seconde guerre mondiale. Gibles se situait en zone libre, mais à proximité de la ligne de démarcation. C'est tout près de là, à Beaubery que l'un des premiers maquis importants du Centre de la France fut formé. Les jeunes résistants, encadrés par quelques militaires, menèrent des opérations de sabotage sur les voies ferrés. Aussi en 1943, les Allemands, informés de l'implantation du maquis, se vengèrent en attaquant Beaubery et Gibles. Plusieurs fermes furent brûlées et les 18 maquisards arrêtés à Gibles furent fusillés le 1er février 1944. Afin d'honorer leur mémoires, un monument fut érigé à l'emplacement de leur arrestation.



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Montrouan : un site chargé d'histoire.

Au sommet de la colline, aujourd'hui plantée de vigne, fut édifiée une chapelle qui domine le château de Montrouan. A cet emplacement, des poteries médiévales furent découvertes, attestant de l'occupation ancienne du site. Le château actuel fut édifié au XVIIe siècle par les Chevalier, famille anoblie de La Clayette. Il fut ensuite profondément remanié dans le style néo-classique, au XIXe siècle, par la famille Perrin de Daron, dont le blason figure toujours au-dessus de la porte d'entrée.